edamame 枝豆 : fèves de soja.
Tout d’abord, je souhaite réparer l’erreur répandue dans notre région : les germes que nous appelons soja chez nous n’en sont pas.
La pousse blanche que vous consommez régulièrement en cuisine asiatique est préparée à partir de petits haricots mungo germés.
Ils sont très répandus en Inde et en asie du sud est.
Par contre, la première fois que la plupart des personnes auront pu découvrir du véritable soja est en dégustant des edamame !
L’ edamame est une version immature du soja (récolté avant que les cosses ne deviennent sèches).
Au niveau nutritif, cette petite légumineuse est riche en protéines, phosphore et en fer (autant que les lentilles).
Les personnes suivant un régime végétarien l’apprécieront…
La consommation de fèves de soja remonterait à l’ère YAYOI initiale (-800 à -300) ou il a été importé.
C’ est pendant l’ère Heian (794 à 1185, ancien nom de Kyoto la capitale du Japon à cette époque) que l’on aurait commencé à
consommer du soja vert (bleu dans l’archipel). On trouve des archives de la cour impériale y faisant référence.
Cependant c’est à l’ère EDO (1603-1868 ancien nom de Tokyo) que le terme edamame est devenu populaire.
Le mot edamame signifiant branche (eda 枝) et fèves (mame 豆) : fèves de soja laissées sur sa branche…
Cela fait référence à la manière dont les edamame étaient préparés et consommés à l’époque. Achetés dans la rue
accrochés sur leur branche.
Depuis cette période la recette n’a pas vraiment changée…certes les edamame ne sont plus vendus avec leur branche
mais ont fait toujours bouillir les cosses quelques minutes pour les égoutter ensuite et enfin les saler.
Il suffit ensuite de faire coulisser la cosse entre ses dents pour que la fève saute dans la bouche et la croquer !
Au Japon de nos jours on apprécie les edamame en apéritif accompagnés d’une bière fraiche ou de saké.
Voici une bonne alternative aux chips et cacahuètes ! (beaucoup moins saines pour la santé).
O beshimi.