Histoire des gyozas 餃子 :
Une pate fine entourant une farce composée de viande, de légumes et d’épices ; cuits en soupe, sautés ou frits.*
La recette que l’on appelle chez nous raviolis est quasi universelle !
Comme beaucoup de choses au Japon l’histoire des gyozas commence dans un autre pays : la Chine.
On retrouve des traces de la petite bouchée dans certains ouvrages datant du III ème siècle.
La tradition raconte que le fondateur de l’herboristerie chinoise aurait inventé la recette afin de réchauffer les populations souffrant d’un froid si intense que leurs oreilles en venaient à geler ; d’ou la forme caractéristique des gyozas ressemblant à celles ci.
Le terme de gyoza est la lecture japonaise du sinogramme “jiaozi” ; la traduction de ce caractère signifie corne (probablement en référence à son apparence).
On raconte que les premiers gyozas à etre entrés sur le sol japonais auraient été apportés par un moine confucianiste et offerts au cousin du troisième shogun ; Mitsukuni Tokugawa feru de culture exotique et fin gourmet de l’époque Edo (Mitsukuni était le seigneur du clan de Mito situé dans la région de la ville de Nikko ; un grand jardin japonais imaginé et réalisé par lui, dont certaines parties sont d’inspiration chinoise, peut toujours etre vu de nos jours à Tokyo dans le district de Ocha no mizu dans la ville de Tokyo).
C’est certainement à l’époque de l’occupation de la Mandchourie que les soldats japonais on découvert les gyozas qui étaient frits ou bouillis. La recette était déjà présente au Japon dans certains restaurants chinois et des ouvrages culinaires de l’époque Meiji.
En tout cas c’est après la seconde guerre mondiale que leur popularité a explosé !
La cuisson japonaise des gyozas diffère de la methode chinoise, ils sont à la fois sautés et étuvés ; donnant une texture croustillante ainsi que fondante lors de la dégustation.
C’est en respect de ce long parcours que nous fabriquons et cuisons nos gyozas.
O beshimi.