kaisen don amaebi 海鮮丼 甘海老 : Nous proposons cette semaine une autre version de kaisen don.
Nous disposons sur du riz pour sushi présenté en bol des sashimi de saumon label rouge, de thon, ainsi
que de crevettes douces amaebi.
Ce kaisen don est accompagné d’une salade ainsi que de radis blanc éminçé de wasabi et de gingembre mariné.
A emporter !
Yoko.
kare udon カレーうどん : Voici une version ou l’on a remplaçé le riz par les nouilles de blé udon !
Nous utilisons des nouilles de blé épaisses qui sont mijotées dans le bouillon au curry (nikomi).
Notre bouillon de curry a été préalablement mis à fremir avec des légumes et le curry japonais est plus doux
et plus épais que la version indienne.
Nous servons nos udon au curry avec du poulet jaune éminçé, des poireaux, du radis blanc, des cébettes ainsi
que des feuilles de mizuna.
Les nouilles glissent toutes seules au fond de la gorge !
absolument delicieux !
O beshimi.
Il est dit que dans les villages japonais retirés, une personne malade peut etre revitalisée en secouant un tube de bambou contenant des grains de riz…
Cette coutume derive du fait de l’apre labeur des paysans ; travaillant fermement pour la production de la céreale et ne pouvant que rarement en manger eux meme.
La plupart de la production partait pour le paiement des taxes et le restant était utilisé comme monnaie d’échange pour acquerir les produits quotidiens nécessaires à la vie courante.
Sous le code TAIHO de l’époque médievale, une taxe appelée “tachikara” (vigueur des rizières) était estimée pour toutes les terres productrices de riz au Japon.
Ce mot démontre que le riz était considéré comme la source ultime d’energie mentale et physique.
Il était aussi la base économique de la nation ( la valeur d’un domaine ou d’un clan était calculée en fonction de la production dégagée, évaluée en KOKU unité de mesure de 150kg).
Au Japon, le riz est vénéré comme un dieu majeur. Le niinamesai, festivalde la recolte par les paysans, a été supervisé très tot dans l’histoire par la cour imperiale.
La dégustation du riz nouveau par l’empereur est devenu un important rituel pour gouverner le pays, illustré par la phrase ” manger le pays” en réference au Japon gouverné par son empereur.
Le cycle des festivals japonais sont hautement liés au riz et le riz est central à la plupart des pratiques culturelles de l’archipel.
Mais ce meme riz est rarement devenu la possession de ses producteurs. La grande majorité en a été confisquée par les personnes en charge de l’autorité. La cour imperiale pendant les periodes nara et heian, par les seigneurs régionaux durant l’époque moyenageuse. De la periode meiji jusqu’à la seconde guerre mondiale par les grands propriétaires terriens.
De ce fait, les japonais sont restés obsedés par le riz à travers les siècles, étant un objet de désir innassouvi pour ainsi dire. Ils ont travaillé rigoureusement à sa production depuis le comencement de l’histoire appuyé par une foi certaine.
Malheureusement ce credo commence à vaciller ; les agriculteurs sont en difficulté d’augmenter leur production (pression foncière, desertification des campagnes, changement climatique…).
Le reve ancien de l’autosuffisance ne sera peut etre jamais atteind…
Actuellement le Japon est à une jonction critique ou meme le sens de la tradition basée sur le riz est en train de s’évanouir…
Yoko.
Un panorama japonais typique est souvent un panorama rural composé de rizières (tanbo).
Le riz est arrivé 600 ans avant notre ère environ dans la province de Saga.
La forme originelle du système imperial , le culte d’un pretre shinto supervisant la récolte du riz,
a probablement été amené à Kyushu au meme moment.
Les grains de riz étant bien plus facile à stocker que les autres plantes et graines, que rapidement
cette nouvelle culture s’est répandue dans tout le Japon.
De source archéologique le riz à dabord été cultivé dans des mares ou des étangs naturels ;
cette origine contraste avec la scène de la campagne actuelle japonaise, semi organisée, d’une disposition
parfaite de chemins digue séparant nombre de petit basins de toutes tailles et formes.
L’irrégularité des rizières japonaises et les petites digues les divisant font penser au cotemplateur
qu’elles font partie de la nature.
Les rizières semblent etre en place depuis toujourset exister depuis des temps immemoriaux…
Mais en fait il n’y avait pas de rizières avant deux mille et quelques années auparavant…
Malgré tout, détruire ce panorama de rizières est à mes yeux comme détruire la nature…sincèrement.
Yoko.
Suggestion et promotion de saison :
- Semaine du mardi 15 décembre au samedi 19 décembre inclus :
- katsudon : filet de porc pané, sauce tonkatsu, légumes mijotés, riz japonais, cébette et sesames blanc :15,50 euros.
- servi avec une salade. Possibilité d’ajouter des crevettes pannées : 1,80 euros/pièce.
- Soupe miso saumon : saumon label rouge, tofu, miso, dashi, algues wakamé, cébettes : 6,50 euros .
- A emporter !